Pourquoi faire vacciner mon chat ?
Corinne PIAULT • juil. 09, 2022

Pourquoi et comment vacciner ?


Pour le protéger et préparer son système immunitaire à se défendre contre certaines maladies.

Pour initier la protection, votre chat doit recevoir, dès l’âge de 7 semaines, plusieurs injections la première année puis des rappels annuels destinés à entretenir un niveau de protection suffisamment élevé durant toute la vie de l’animal.

Un protocole vaccinal, c’est-à-dire le calendrier et le choix des vaccins, sera établi en fonction de l’âge, du risque couru et des conditions de vie du chat : certains vaccins sont inutiles sur un chat d’intérieur.

La consultation vaccinale annuelle est aussi l’occasion de faire un bilan de santé.

NB : Il faut savoir que la vaccination est moins efficace sur un animal parasité, c’est pourquoi il est conseillé de le vermifuger une à deux semaines avant le rendez-vous.


Contre quoi vacciner ?


Le coryza, le typhus, la leucose et la rage sont les principales maladies infectieuses du chat pour lesquelles il existe des vaccins.


Le coryza :

Il provoque une atteinte de l’appareil respiratoire. Le chat présente une conjonctivite, des écoulements nasaux, parfois des lésions oculaires et/ou buccales, une atteinte pulmonaire. La contamination se fait par l’intermédiaire des sécrétions respiratoires. Le coryza est une maladie très contagieuse entre chats, principalement due à deux virus : l’herpèsvirus félin et le calicivirus.


Le typhus :

C’est une maladie virale très grave due à un parvovirus. Elle provoque diarrhée et vomissements hémorragiques, une forte température et déshydratation.


La leucose :

C’est une maladie mortelle. Elle est due au virus leucémogène féline (FeLV) dont la transmission peut se faire par la mère durant la gestation, par l’acte sexuel, le léchage ou une morsure. Le chat présente de multiples troubles : une immunodépression, des anomalies sanguines, des cancers (leucémies, lymphomes...).


La rage :

Maladie mortelle transmissible à l’Homme. Virus transmis par morsure ou griffure (salive contaminée par le virus). La vaccination contre la rage est obligatoire pour le passage de frontières, pension, séjour en camping. Elle n’est valable que certifiée sur un passeport et sur un animal identifié.


CLINIQUE VETERINAIRE DE L'ETOILE

par Corinne PIAULT 05 juil., 2022
Les chiens sont confrontés au risque des parasites. Il en existe plusieurs, et il est important de les connaître et de savoir quand et comment lutter contre ce risque. Qui sont ces parasites ? Les parasites digestifs et respiratoires du chien sont des vers que l’on peut classer dans deux grands groupes : Les vers « plats » (en ruban), appelés Ténias, transmis par les puces ; Les vers « ronds » (en spaghetti), comprenant les Ascarides, les Ankylostomes, les Trichures et les Angiostrongylus. Ces deux groupes de parasites sont très différents par leur mode de transmission, de développement et leurs effets néfastes sur l’organisme infesté. Comment mon chien se contamine ? Soit : par contact direct dans le milieu extérieur. Certains œufs résistent plus de 2 ans dans le milieu extérieur en ingérant une proie contaminée, des vers de terre, des escargots ou des selles infestées par l’ingestion de puces dans l’utérus de la mère puis pendant l’allaitement Pourquoi dois-je vermifuger ? Les parasites vivent aux dépens de l’animal et interfèrent toujours avec sa santé et son état général. Ils peuvent provoquer des troubles digestifs (diarrhées, occlusions intestinales), des troubles respiratoires graves (Angiostrongylose) et une atteinte générale (amaigrissement, ralentissement de la croissance). Le chien, porteur de vers, peut transmettre à son tour des parasites aux autres animaux de la maison, car il élimine des œufs dans ses déjections. Certains parasites du chien sont transmissibles à l’homme et entraînent de graves maladies. Quand dois-je vermifuger ? Selon la situation : A l’adoption, il est bon de vermifuger les chiots tous les mois pendant 6 mois Les femelles seront traitées avant la mise à la reproduction, lors de la gestation, puis après la mise-bas. Sans infestation avérée, on vermifuge un chien adulte 3 à 4 fois par an, selon son mode de vie. En cas d’infestation, on traite deux fois à 4-6 semaines d’intervalle avec un vermifuge adapté au parasite. A quoi dois-je faire attention ? Les vermifuges tuent les vers adultes, parfois les larves mais rarement les œufs, ainsi on expose l’environnement du chien à une contamination (par leur élimination dans les déjections). Il faut éliminer les selles pendant au moins deux jours après le traitement. Comment puis-je vermifuger mon chien ? Pour la santé de votre animal, n’utilisez que des produits modernes (= médicaments vétérinaires) : ils sont sûrs, contrôlés et leur efficacité a été démontrée, à la différence de nombreux produits commercialisés hors des structures vétérinaires. N’utilisez que des produits adaptés. Un vermifuge pour chat pourrait s’avérer toxique pour votre chien. De plus, il faut bien vérifier le spectre d’activité : tous les vermifuges ne sont pas efficaces sur tous les vers. Choisissez la forme qui vous convient le mieux : En comprimé, directement dans la gueule En liquide, à appliquer sur la peau de l'animal Respectez les posologies et la durée du traitement prescrites ; pensez à peser votre chien avant la vermifugation. Il faut bien sûr vermifuger tous les animaux de la maison en même temps et traiter contre les puces ! Vous pouvez demander conseil au comptoir, sans consultation, auprès de nos assistantes vétérinaires. CLINIQUE VETERINAIRE DE L'ETOILE
par Corinne PIAULT 05 juil., 2022
Pourquoi et comment vacciner ? Pour le protéger et préparer son système immunitaire à se défendre contre certaines maladies. Pour initier la protection, votre chien doit recevoir, dès l’âge de 7 semaines , plusieurs injections la première année puis des rappels annuels destinés à entretenir un niveau de protection suffisamment élevé durant toute la vie de l’animal. Un protocole vaccinal, c’est-à-dire le calendrier et le choix des vaccins, sera établi en fonction de l’âge, du risque couru et des conditions de vie du chien. La consultation vaccinale annuelle est aussi l’occasion de faire un bilan de santé . NB : Il faut savoir que la vaccination est moins efficace sur un animal parasité, c’est pourquoi il est conseillé de le vermifuger une à deux semaines avant le rendez-vous. Contre quoi vacciner ? La maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth, la parvovirose canine, la toux de chenil, la leptospirose, la piroplasmose, la borréliose de Lyme, la leishmaniose et la rage sont les maladies infectieuses du chien pour lesquelles il existe des vaccins. La maladie de Carré : Elle peut toucher tous les chiens. Le virus est responsable de fièvre associée à des troubles digestifs, respiratoires et nerveux fulgurants. Cette maladie est mortelle. Des séquelles nerveuses peuvent persister en cas de survie. L’hépatite de Rubarth : C’est une maladie rare, grâce notamment à la mise en place de la vaccination, mais restons vigilants car quelques cas ont été déclarés. Elle est résurgente avec le déplacement d’animaux. Le virus touche de nombreux organes et provoque de la fièvre, une jaunisse et une atteinte de la cornée. La parvovirose canine : C’est une maladie très présente, très contagieuse, qui touche particulièrement les chiots. Le Parvovirus provoque une gastroentérite hémorragique gravissime avec une destruction massive de la paroi intestinale, qui aboutit très souvent à la mort en l’absence de soins lourds et coûteux. La toux de chenil : C’est une maladie respiratoire plus ou moins sévère, très contagieuse, pouvant être due à un virus ou une bactérie (Bordetella Bronchiseptica, impliquée dans la coqueluche infantile). Ce vaccin est exigé pour les séjours en pension. La leptospirose : C’est une maladie bactérienne qui touche de nombreuses espèces, dont le chien et l’Homme. Chez le chien, elle est responsable de fièvre et d’atteintes du rein et du foie. Les bactéries, appelées leptospires sont dans les eaux et milieux humides contaminés par les urines des animaux réservoirs (rats, rongeurs, faune sauvage). Il est important de souligner qu’elle est une zoonose grave, directe et indirecte. La piroplasmose : La piroplasmose est une maladie transmise par les tiques. Les piroplasmes provoquent l’éclatement des cellules sanguines. Cette maladie provoque un fort abattement, de la fièvre, des urines très foncées (« marc de café »). Cette maladie grave devient rapidement mortelle si elle n'est pas traitée à temps. La piroplasmose est très fréquente dans certaines régions (tout le sud de la France notamment). La protection contre les tiques par un antiparasitaire est une excellente prévention. En cas de séjours prolongés et/ou répétés dans les zones à risques, la vaccination est fortement recommandée. La rage : Maladie mortelle transmissible à l’Homme . Le virus est transmis par morsure ou griffure (salive contaminée par le virus). La vaccination contre la rage est obligatoire pour le passage de frontières, pension, séjour en camping. Elle n’est valable que certifiée sur un passeport et sur un animal identifié. CLINIQUE VETERINAIRE DE L'ETOILE
par Corinne PIAULT 05 juil., 2022
L’identification d’un chien se fait principalement par puce électronique et rarement par un tatouage. Pourquoi faire identifier votre chien ? Quels avantages ? Quels inconvénients ? Quelle méthode privilégier ? « Mon chien ne sort pas du jardin, sinon il est en laisse, il est inutile de le faire identifier » C’est la loi Depuis 1999 la loi (article D212-63), rend obligatoire l’identification de tous les chiens avant toute cession. Remarque : Le fait de détenir un chien non identifié est passible d’une amende de 4ème classe (jusqu’à 750 €) en plus des frais de fourrière. Rappel : L’identification est obligatoire pour le vaccin contre la rage et pour voyager avec vous. Au-delà de l’obligation réglementaire, l’identification est avant tout une chance de retrouver votre animal en cas de perte, fugue, vol ou accident sur la voie publique. Un animal identifié a 90% de chances d’être rendu à son propriétaire contre seulement 15% s’il ne l’est pas. Cela réduit aussi le risque d’euthanasie s’il est conduit en fourrière. Vos coordonnées sont enregistrées dans un fichier national (I-CAD) auquel seuls les ayants droits (vétérinaires, fourrière, police…) ont accès. Le tatouage Il est réalisé dans l’oreille droite, sous anesthésie générale. On utilise un dermographe comme sur la peau des humains. Il est constitué de lettres et de chiffres. Nécessitant une anesthésie générale, ce mode d’identification est peu à peu abandonné. Il a l’avantage d’être visible. Par contre, il oblige à manipuler le chien pour regarder dans l’oreille et, avec le temps, il peut devenir difficile à lire. Autre inconvénient : le tatouage n’est pas valable pour voyager hors des frontières. La puce électronique Également appelée transpondeur. C’est un petit dispositif inerte, de la taille d’un grain de riz, implanté sous la peau. Il est mis sous la peau sous anesthésie locale, au niveau de l’encolure gauche. Le code du transpondeur est lisible grâce à un lecteur spécifique et composé de quinze chiffres. Il est ineffaçable, infalsifiable. La lecture est facile et c’est la seule méthode d’identification aujourd’hui reconnue pour passer les frontières ou vacciner contre la rage. Cette méthode autorise une identification précoce avant que votre chiot fasse ses premières sorties. Pensez à actualiser vos coordonnées ! En cas de déménagement, de changement de numéro de téléphone : pensez à mettre à jour la carte d’identification auprès d’I-CAD (à l’aide de vos identifiants). Il est primordial que vos coordonnées soient à jour pour qu’on puisse vous contacter si c’est nécessaire. CLINIQUE VETERINAIRE DE L’ETOILE
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